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Recherche par auteur : Erdogan, Asli

6 résultats.

Lu par : Françoise Golaz
Durée : 6h. 24min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 39148
Résumé:Une jeune chercheuse en physique nucléaire est invitée dans le cadre d'un séminaire sur l'île de Sainte-Croix, aux Caraïbes. Très rapidement cette jeune Turque choisit d'échapper à ce groupe étriqué rassemblé dans un hôtel de luxe, afin d'explorer les alentours en errant sur les plages encore sauvages et totalement désertes. Ainsi va-t-elle croiser le chemin de l'Homme Coquillage, un être au physique rugueux, presque effrayant, mais dont les cicatrices l'attirent immédiatement. Une histoire d'amour se dessine, émaillée d'impossibilités et dans l'ambiguïté d'une attirance pour un être inscrit dans la nature et la violence. Premier roman d'Asli Erdogan, ce livre est d'une profondeur remarquable. Déjà virtuose dans la description de l'inconnu, qu'il soit géographique, social ou humain, la romancière aujourd'hui reconnue met en place dès ce tout premier ouvrage la force étrange de son personnage féminin toujours au bord de l'abîme, flirtant avec la mort et la terreur, toisant la peur.
Durée : 2h. 46min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 35488
Résumé:Ce texte s’enracine au coeur de l’onirisme, à la frontière du visible et de l’invisible, entre la mémoire, le rêve et le cri d’une femme ayant été enfermée dans le “Bâtiment de pierre”. Dans cette prison, cet enfer, grand nombre d’hommes, de femmes et d’enfants décrétés opposants au gouvernement turc sont morts sous la torture. Des militants politiques (de gauche en particulier), des intellectuels récalcitrants à la censure, des gosses des rues petits voleurs de misère, s’y sont trouvés pris au piège. De ce monde de terreur véritable, la narratrice de ce récit est pourtant revenue. Mais elle ne survit qu’en apparence. Car depuis, le choeur des hommes et celui des ombres ne la quittent plus. Et sa voix, telle une étrange élégie, conte l’angoisse des nuits passées dans un espace toujours plus réduit par l’obscurité, la solitude, les sons de plus en plus identifiables, l’avancée de l’angoisse, l’imminence de la chute dans le plus effroyable des labyrinthes existentiels. En ces lieux de vertige, la jeune femme va néanmoins croiser un ange, un homme qui au matin s’est éteint en lui laissant ses yeux : comme si la mort était un point d’éternité, toi tu es resté au beau milieu d’une phrase que l’aube n’a pas pu t’arracher. A la croisée de la culpabilité, de la conscience de l’avancée inexorable du temps, du désir de mémoire, de l’amour et de la douleur du souvenir, ce livre est un chant qui, malgré la dureté de son sujet, dégage une inconcevable et paradoxale douceur. Comme toujours chez Erdogan, la langue possède cette qualité de pureté et de tranchant qui permet d’exprimer la conscience troublée et troublante d’une âme livrée à la sauvagerie de la torture mais qui s’en échappe pour planer telle une âme errante au-dessus des humains. Un texte qui s’étire et se déploie entre pureté, poésie et horreur du corps souffrant. Un texte rare sur l’un des non-dits de la vie turque
Durée : 2h. 28min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16522
Résumé:Une jeune étrangère marche dans l'obscurité. Sur les rives du lac Léman, elle se met en danger, dans les ruelles escarpées de Genève, les endroits mal famés, elle rôde à la nuit tombée. Depuis le départ de son amant, elle écrit le soir dans les cafés. Dans ces lieux trop éclairés, enfumés, parfois accueillants, elle fait le constat d'une jeunesse gaspillée, s'invente un double fictionnel, une femme belle et capable d'aimer. Puis elle repart dans l'ombre. A travers les rencontres et les souvenirs étranges de cette jeune femme, émigrée en Suisse pour fuir les interdits de son pays, ce livre aborde le thème du danger comme un défi, comme si la peur ne se situait pas dans les lieux du sordide mais se révélait, de façon insidieuse, au plus profond de l'âme et au moment précis où le manque d'amour devient insurmontable.
Lu par : Marion Martin
Durée : 5h. 29min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 35047
Résumé:Dans l'un de ses derniers livres parus en France, Asli Erdogan évoquait déjà ce lieu effrayant entre tous, le "Bâtiment de pierre" - autrement dit la prison de Bakirköy à Istanbul. Or voici qu'en août 2016, à la suite de la tentative de coup d'Etat de juillet, la romancière turque est arrêtée et s'y trouve incarcérée. Son délit : avoir écrit dans un journal pro-kurde (Ozgür Gündem) pour clamer son indignation et dénoncer toutes les atteintes à la liberté d'opinion. Depuis lors, la situation en Turquie s'aggrave et Asli Erdogan - entre autres intellectuels, journalistes et universitaires - encourt une condamnation aussi infondée qu'inacceptable. Ce volume rassemble quelques-unes des chroniques qui lui ont valu cette accusation. Le lecteur y retrouvera l'exigence poétique d'Asli Erdogan, son amour de la liberté, sa lucidité et la beauté de sa langue. Que ce livre puisse briser l'étau du silence : tel est désormais le voeu de ses éditeurs, en France et à l'étranger, partout où son oeuvre a droit de cité.
Lu par : Madiana Roy
Durée : 4h. 8min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 38237
Résumé:Un souvenir est un pont qui se tend vers le passé, un pont de bois fragile, prêt à s’écrouler.” Un an après la mort de son amour, incapable de rester à Istanbul, un homme se perd dans le vaste monde. Sur les rives du lac Léman, il reprend ses carnets et revisite son histoire perdue. Six femmes cheminent sur un sentier de montagne. A peine vêtues, elles se dirigent vers un torrent écumant. Mais quelques beaux jeunes gens troublent leur cortège et viennent perturber l’accomplissement d’un rite étrange. Une jeune schizophrène est convoquée par les médecins, un événement qu’elle va vivre, commenter, interpréter à la faveur de son imaginaire. Face à la prison, une femme attend le jour. Elle relit les lettres censurées de celui qu’elle aime, tente de se croire différente depuis qu’elle est enceinte. Sur le mode d’une brillante évocation d’un moment de rupture qui va précipiter le narrateur dans l’infini voyage, d’une réflexion élégiaque sur le temps qui passe, d’un rituel envoûtant à l’humour dionysiaque ou d’une parodie très politique d’un séjour en hôpital psychiatrique, ces récits aux limites du réalisme sont toujours en écho avec l’état de la Turquie contemporaine.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 3h. 44min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 69196
Résumé:Roman en douze chapitres qui évoque plusieurs périodes de la vie de l'auteur. Un livre tel un requiem où l'on trouve la quintessence de l'oeuvre d'Asli Erdogan, qui parvient une fois encore à transmuer le réel, à imposer au lecteur le sentiment qu'il n'est plus que vibration face à un pays, une ville, et l'exil.